Contre la précarité, pour nos conditions d'études, toutes et tous dans la rue le 24 mars!

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5 Millions de chômeur-ses, 3 Millions et demi de précaires ! Un-e étudiant-e sur deux salarié-e pour payer ses études! SUD Étudiant appelle à participer massivement à la Manifestation nationale interprofessionnelle pour l’emploi et contre la précarité, à Paris le Samedi 24 mars

 

Le gouvernement détruit l’emploi

 

80 000 suppressions de postes dans l’éducation nationale depuis 2007, plusieurs milliers dans l’enseignement supérieur : l’éducation n’est définitivement pas la priorité du gouvernement. Et cela se ressent au quotidien. Nos conditions d’études se dégradent : TD surchargés, bâtiments délabrés, amphis bondés. Plutôt que de s’engager pour la réussite de toutes et tous, l’État préfère arroser de plusieurs millions d’euros quelques projets « d’excellence » soigneusement sélectionnés, creusant ainsi le fossé entre les différentes universités et leur composantes. Cela n’est pas une fatalité. Nous méritons des conditions d’études décentes. Ensemble exigeons un plan pluriannuel de recrutements dans l’enseignement.

 

Dans le même temps, la majorité d’entre nous doit se salarier pour financer ses études, au détriment de celles-ci. Le 10e mois de bourse promis depuis plusieurs années peine à se mettre en place. Cet hiver, d’importants retards ont été observés dans le versement des bourses. Ensemble exigeons une augmentation des bourses en nombre et en montant!

Un salaire social, vite !

En tant qu’étudiant-e-s, nous ne nous considérons pas seulement comme des acteur/rice-s passif/ve-s d’un système éducatif, mais comme des travailleur/se-s en formation ; c’est pourquoi il faut mettre sur le tapis la question d’un salaire social pour la jeunesse. Revendication phare de SUD Étudiant, cette mesure permettrait à chaque étudiant-e de mener ses études en toute autonomie. Elle se révèle indispensable pour en finir avec la situation actuelle qui voit des centaines de milliers d’étudiant-e-s se salarier dans des emplois précaires. Nous refusons de servir de variable d’ajustement, d’être exploité-e-s au mépris du droit du travail.

 

Des mesures d’urgence pour le logement !

Un aspect essentiel de cette précarité concerne la situation du logement. Alors que le plan Anciaux prévoit sur 10 ans la réhabilitation de 70 000 chambres en résidences traditionnelles ainsi que la construction de 50 000 places nouvelles, seules 44000 chambres ont été réhabilitées en 8 ans et seulement 17 000 nouvelles places créées. Simultanément, les loyers du parc privé explosent et les CROUS n’hésitent pas eux aussi à augmenter les loyers de chambres en Cité U qui n’ont pourtant toujours pas bénéficié d’une indispensable rénovation. Ce poste de dépense vient donc plomber lourdement les finances des étudiant-e-s. Un plan ambitieux de construction de logements étudiants et d’aide au logement s’impose.

Il n’y pas de pause dans les attaques contre les acquis sociaux, nous n’observerons donc pas de « trêve électorale ». C’est par la lutte que nous obtiendrons satisfaction de nos revendications.

 

 

ASSEZ DE PRÉCARITÉ ! EXIGEONS DES CONDITIONS DE VIE ET D’ÉTUDE DÉCENTES !

   

 

 

  Rendez-vous à 13H00 Place de la bourse.

  

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