Contre la suppression de la semaine de révisions et de la deuxième session de septembre!
Signez la pétition: http://www.lapetition.be/en-ligne/Partiels-et-Rattrapages-9527.html
Pour les L1 et L2, le « Contrôle continu intégral » devient le « régime unique de droit commun ». Cela signifie que le Contrôle Terminal est un régime d'exception, qu'on ne peut obtenir qu'avec des justificatifs. Ce régime « Contrôle continu intégral » consisterait en une série d'épreuves au cours du semestre, sans partiels à la fin, donc « rend caduque la notion de semaine de révision ».
Par ailleurs, la compensation entre des épreuves plus nombreuses est considérée comme suffisante pour permettre à tous de réussir, par conséquent le nouveau système « dispense l'université d'organiser une session de rattrapages pour les étudiants en CC ».
Pour les L3, le maintien du système actuel d'épreuves en cours de semestre avec un partiel final pour les enseignements fondamentaux oblige à garder une « session de rattrapages » qui « aurait nécessaire lieu fin juin » et non plus en septembre.
Ce que répondent SUD étudiant et l'UNEF:
La disparition des partiels? Un leurre!
L'administration nous explique que le CC « intégral »permettra de se passer de partiel à la fin du semestre, et s'il n'y a plus de partiels, pourquoi une semaine de révisions?
La réalité c'est que les partiels sont essentiels pour composer dans de bonnes conditions: durée d'épreuve plus longue (comment rédiger une dissertation en 1h30 de TD?), anonymat des copies, conditions qui nous préparent à celles des concours... Les profs demandent donc la tenue d' « épreuves finales », après 13 semaines de cours il y aurait donc une 14e semaine «d' épreuvres finales »; voici les partiels qui reviennent par la fenêtre! L'intérêt de ce tour de passe-passe? Supprimer la semaine de révision, puisque les « épreuves finales » auront lieu la semaine suivant la fin des cours!
La deuxième session de septembre: une nécessite sociale!
Les étudiants n'ayant pas obtenu la moyenne après la compensation entre les semestres ont à l'heure actuelle la possibilité de passer une deuxième session en septembre. Cela permet aux étudiants les plus fragilisés, ceux qui travaillent, qui ont eu des problèmes personnels ou familiaux pendant l'année, d'avoir l'été pour récupérer leurs cours, et avoir une vraie deuxième chance.
Pour les L3, faire passer la deuxième session au mois de juin, probablement très peu de temps après les partiels, ne permettra d'aider que les étudiants qui ont loupé une ou deux épreuves par hasard, mais qui ont déjà le niveau. Les étudiants les plus vulnérables socialement ont besoin des deux mois pour se remettre à niveau.
Pour les L1 et L2, c'est encore plus simple; alors que ces années connaissent déjà le plus fort taux d'échec, supprimer la deuxième session est une aberration. Prétendre que les étudiants pourront compenser au cours de l'année, c'est ne tenir absolument pas compte qu'une situation personnelle difficile peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années!
Au cœur du problème: l'harmonisation des modalités de contrôle des connaissances et le déverrouillage du passage en Contrôle Terminal
Selon les UFR, la répartition des coefficients entre les épreuves en cours de semestre et le partiel, les conditions d'assiduité, les conditions de passage de CC en CT, sont extrêmement variables. Face à cette inégalité entre les étudiants, il est essentiel d'harmoniser les modalités de contrôle des connaissances par le haut, en partant des filières qui bénéficient des conditions les plus favorables à la réussite des étudiants.
Signez la pétition!
Sur les tables dans le hall ou sur www.sud-paris4.over-blog.com
(1) Contrôle continu (CC): régime d'évaluation consistant en plusieurs épreuves au cours du semestre et, en général, d'une épreuve finale: le partiel, comptant pour un coefficient supérieur à celui des épreuves au cours du semestre.
(2) Contrôle terminal (CT): régime d'évaluation consistant en une seule épreuve à la fin du semestre, comptant pour 100% de la note du semestre